Après avoir organisé une séance de remue-méninges et créé ensemble la maquette de leur app, les élèves ont formé des équipes de création de contenu pour réaliser des illustrations avec l’Apple Pencil, mettre au point des animations dans Keynote et enregistrer des pistes audio avec le micro intégré d’iPad.
Il leur a également fallu tester leur app. « À cette étape-là, on a découvert des problèmes dans notre prototype et on a reçu des suggestions d’amélioration, raconte Amelia Abohay, une élève de sixième année. Plusieurs groupes de l’école ont participé en nous disant ce qu’ils aimaient et ce qu’ils n’aimaient pas et en nous donnant des idées pour rendre notre app encore meilleure. »
Les Digi Navigators ont aussi parlé à un spécialiste local du Gagana Sāmoa. « Ça nous a vraiment aidés, parce qu’il a corrigé notre prononciation et nous a donné encore plus d’idées d’éléments à ajouter à l’app », poursuit Amelia.
Ole autu o lo’u o’o mai (La présentation)
« Mon objectif est de contribuer à l’émergence, dans l’industrie de la haute technologie, d’une nouvelle génération de leaders issus de la communauté maorie et des nations du Pacifique, explique Mele Togiaso. Ces groupes y sont sous-représentés à l’heure actuelle, alors qu’ils débordent de talent. Je veux que nos enfants voient les métiers de la haute technologie comme une véritable option d’avenir. »
En septembre 2020, les Digi Navigators ont eu la chance de présenter leur projet dans le cadre d’un événement conçu pour élargir les perspectives des jeunes issus des nations du Pacifique qui s’intéressent à la haute technologie. Devant 50 spécialistes, gens d’affaires et profs de la région œuvrant dans ce domaine, cinq conceptrices et concepteurs en herbe ont présenté leur analyse de rentabilité et leur prototype avant de répondre aux questions du public. Ils ont aussi bénéficié des remarques d’un investisseur providentiel local qui leur a promis de les accompagner tout au long de leur projet.
« C’est vraiment génial d’apprendre le samoan à nos camarades avec une app qu’on a créée nous-mêmes, dit Leonie Bradbrook, une élève de sixième année. J’aimerais beaucoup créer d’autres apps pour aider mon entourage. »